En confinement avec Prem – 66e jour

« Cela suffit, l’obscurité. Il y a une lumière en vous. Découvrez-la. Levez le voile. » – Prem Rawat

Les émissions quotidiennes de Prem Rawat « En confinement » présentent la façon dont ses interventions et son Programme d’éducation pour la paix aident les gens à trouver la paix en eux. Vous aurez bientôt des détails sur la possibilité de vous joindre à Prem virtuellement pour participer à ce programme.

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La réponse intérieure

Présentation du livre « La paix est possible »

Manchester, Grande-Bretagne

Prem Rawat :

Ce dont je veux parler, c’est de notre réalité, de ce que cela signifie vraiment d’être en vie. Qui êtes-vous ? Vous êtes fier d’être différent. Je vois que vous portez des vestes et des cravates différentes, vous avez des coupes de cheveux différentes. Ce n’est pas comme si vous vous ressembliez tous, vu d’ici.

Et si je vous disais que vous allez tous connaître la même chose : vous êtes arrivés en traversant un mur et vous disparaîtrez en traversant l’autre.

Je suis confronté à ce genre de choses. Des gens m’écrivent. Ils veulent me parler. Je viens de rencontrer une dame en France. Elle m’a écrit pour me dire : « J’ai 98 ans. Je suis avec toi depuis 1972 et je voudrais juste te serrer la main. » J’ai répondu : « Bien sûr. »

Je l’ai appelée lors de ma visite en France. Je dois avouer que ça a été un choc pour moi. Un choc. Elle avait l’air plus jeune que moi ! Je croyais qu’il y aurait un tas de gens pour la soutenir. Pas du tout ! Et puis elle m’a raconté son histoire.

Elle a passé quatre ans dans un camp de concentration allemand. Elle a perdu son père et sa mère là-bas. Elle m’a montré son tatouage. Avec un sourire sur son visage elle a dit : « Je savais qu’il y avait plus que cela, plus que cette horreur. Ce n’était pas tout ! »

Vous pensez que ressentir de la gratitude dans la vie est une chose insignifiante ? Etre reconnaissant, non pas pour votre travail, être reconnaissant, non pas pour votre voiture et votre chat, votre chien, mais être reconnaissant d’être en vie. Mes amis, je parle d’être en vie. La différence, la différence…

La différence entre vous et moi, ce n’est pas d’arriver à travers un mur et de disparaître à travers un autre. C’est ce que nous faisons entre ces deux murs qui nous rend différents. C’est ce qui fait la différence entre le démon et l’ange.

Qui êtes-vous ? Qui êtes-vous ? Dans cette équation qui comporte des tas d’autres personnes, qui êtes-vous ? Vous ne le savez pas. Vous les connaissez, elles, mais vous ne vous connaissez pas vous-même.

Si vous deviez vous envoyer un message à vous-même, comment feriez-vous ? Sérieusement. Si nous devions nous faire parvenir un message à nous-même, comment ferions-nous ? On ne peut pas s’envoyer de SMS à soi-même. Comment ferait-on ? Votre stupide petite machine ne le sait pas !

Vous devez vous dire à vous-même : « Sois heureux ! Sois satisfait, ressens la joie, ressens l’amour. » S’il vous plaît, s’il vous plaît envoyez-vous ce message. Vous avez besoin de vous envoyer ce message.

Vous devez vous dire : « Tout va bien ! » Vous devez vous dire : « Sois reconnaissant. » Vous devez vous dire : « Sois satisfait. » Vous devez vous dire : « Sois dans la clarté. » Vous devez vous dire : « Prends plaisir. » Vous devez vous le dire.

Quel est votre numéro ? Quel est votre numéro ? Quel est votre identifiant ? Quel est votre « point-com » ? Avez-vous l’adresse email qui finit par point-cœur ? Avez-vous l’adresse email qui finit par point-sagesse ? Non ! Non ! Et vous devez l’avoir.

Voici ce qui m’est arrivé à Londres. J’étais coincé dans les célèbres embouteillages de Londres, offerts gracieusement par le progrès. Je suis venu à Londres en 1972 et croyez-moi, il n’y avait pas de tels embouteillages.

Donc, je suis dans la voiture et je vois un homme marcher avec une canne. J’ai compris qu’il ne voyait pas, qu’il avait une déficience visuelle. Comme il ne pouvait pas voir avec ses yeux, il se servait de sa canne. Et je me suis rendu compte qu’il avançait à vive allure.

Bien sûr, je n’avais rien d’autre à faire que d’être assis dans la voiture, coincé dans un embouteillage. L’homme nous dépassait, ensuite nous le rattrapions et je recommençais à l’observer. Je me disais : « Ouah ! Il trace vraiment ! Que fait-il ? Comment peut-il avoir autant d’assurance ? »

Puis je me suis rendu compte : « Oh mon Dieu, cet homme ne cherche rien d’autre qu’un chemin dégagé. Peu lui importe Westminster, peu lui importe les embouteillages ici et là, peu lui importe l’heure indiquée par Big Ben, peu lui importe les jolis bateaux sur la Tamise.

Tout ce qui l’intéresse, c’est : « le chemin est-il dégagé ? » Et pas tout le chemin. Juste assez pour qu’il puisse passer. Voilà ce qu’il scrute avec sa canne. C’est tout ce qui lui importe : « Si c’est dégagé, continue à marcher. »

Puis je me suis rendu compte : « Oh mon Dieu, il ne se soucie pas des obstacles. » Nous pourrions penser qu’il se soucie des obstacles. Mais non, il ne se soucie pas des obstacles, il se soucie seulement de trouver un chemin dégagé.

Quand les problèmes arrivent dans notre vie, cherchons-nous un chemin dégagé ? Ou bien cherchons-nous un moyen de surmonter l’obstacle ? Nous ne sommes pas obligés de surmonter l’obstacle. S’il y a une montagne qui se dresse devant vous, trouvez le moyen de la contourner et contournez-la. Pas besoin de dire : « Mon Dieu, comment vais-je escalader cette montagne ? »

Faites-vous cela quand vous conduisez et qu’il y a un immeuble immense devant vous ? Vous demandez-vous : « Mais comment vais-je rouler à travers cet immeuble ? Ça va vraiment abîmer ma voiture et moi avec, ainsi que tout le reste. » Non, vous regardez à droite et à gauche et vous vous dites : « Bon, il y a une voie et je vais le contourner. »

Cela fait-il sens ? Seulement aujourd’hui ? Seulement aujourd’hui ? Non ! Vous l’avez toujours su. Voilà ce qu’est acquérir de la sagesse, voilà ce qu’est la sagesse : « Je n’essaie pas de passer par dessus, je contourne. »

Avez-vous des problèmes ? Vous en aurez. Bien sûr que vous aurez des problèmes ! Pourquoi ? Parce que vous essayez toujours de passer par le sommet de la montagne. Voilà pourquoi vous avez des problèmes. Je vous le dis, la vie est douce. Contentez-vous de contourner l’obstacle, comme cet homme.

Il m’a beaucoup appris rien que pendant ce court instant. Á présent j’aime bien les embouteillages à Londres. Je peux y apprendre quelque chose. « Ouah ! Que vais-je apprendre aujourd’hui ? » Parce qu’il y en aura encore.

On m’a dit : « Oui, mais il va nous falloir deux heures et demie pour faire 20 km. » J’ai répondu : « Pas de problème, allons-y ! »

Mes amis, voilà les possibilités. Êtes-vous prêts à collaborer avec la graine de la clarté ? Êtes-vous prêts à collaborer avec la graine de la joie ? Êtes-vous prêts à collaborer ? Si vous ne l’êtes pas, vous devez vous envoyer un message à vous-même : « Sois prêt et fais-le. » Vous devez vous envoyer un message.

Et quand vous le ferez, imaginez ce que vous aurez dans votre vie. Imaginez à quel point la clarté est belle. C’est le pouvoir de la lumière. Allumez la lumière, allumez la lumière, allumez la lumière. L’obscurité, ça suffit. Et où la lumière doit-elle briller ? Dans le jardin de votre voisin ou dans le vôtre ? Essayez le vôtre. C’est là qu’elle doit briller. Parce qu’il y a une lumière en vous. Découvrez-la, enlevez le voile.

Voilà comment j’aide les gens : pour ceux qui ne connaissent pas leur numéro, j’ai un logiciel spécial, je l’appelle la « Connaissance. » Il cherche votre numéro, le trouve et vous met en relation. C’est un logiciel assez efficace. C’est un très, très bon logiciel.

Mais, même pour utiliser ce logiciel, il faut malheureusement de la sagesse. Et je parcours un peu tous les pays du monde pour partager ma sagesse car sans sagesse il est très difficile de faire bon usage de la Connaissance.

Voilà ce que je fais. Les gens m’écoutent et disent : « Ce que vous dites a du sens. » Merci. C’est ce que je fais. C’est ce que je fais depuis l’âge de quatre ans. C’est le don que j’ai. C’est le don que j’ai. Et aujourd’hui je vous en fais cadeau.