CONNAÎTRE

Sep 11, 2023

Chaque mois, PremRawat.com publie les commentaires de personnes du monde entier qui font l’expérience des bienfaits de la pratique des techniques de la connaissance de soi enseignées par Prem Rawat, un moyen simple de détourner son attention du monde extérieur et de la porter sur la paix intérieure. Les témoignages de chacun sont uniques et s’appuient sur leurs propres expériences de vie. Ce mois-ci, c’est Madeleine McCrea qui s’exprime, elle réside actuellement à Sydney, en Australie.

Je ne peux parler que de ma propre expérience. Je suis née en Australie en 1953, alors oui, nous remontons dans le temps.

Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours eu une soif en moi. Vers l’âge de cinq ans, alors que j’essayais de dormir, couchée dans mon lit, j’étais prise d’une envie irrésistible de me précipiter dans la cuisine pour demander à ma mère : « Maman, qui suis-je, qu’est-ce que je suis, qu’est-ce que c’est ? »

Ma mère, qui avait enfin un moment de répit, répondait :

« Tu es Madeleine McRae, tu es ma fille, maintenant va dormir ! »

Après environ quatre tentatives, je me suis rendu compte que de toute évidence, elle n’avait pas la réponse à cette question et que je devais la trouver par moi-même. Pour sa défense, elle avait la réponse à tout le reste.

J’ai grandi dans les années 60 et 70, à l’époque des hippies, avec la meilleure musique et une myriade d’occasions pour une fille comme moi de vagabonder et de partir à la recherche de la liberté.

Oui, j’étais une hippie. J’ai également joué dans la comédie musicale rock la plus appréciée de l’époque, HAIR.

Si tu veux savoir de quoi il s’agit,
il te suffit de trouver Prem Rawat.

Bien que j’étais censée être suffisamment belle et talentueuse pour profiter de nombreuses possibilités de carrière, mon cœur était toujours à la recherche de mon vrai moi, de ma relation personnelle et intérieure à cette énergie, ce divin  en moi.

Je savais que cela devait exister,  car je le désirais ardemment. Beaucoup de gens de ma génération étaient dans le même état d’esprit.

À 19 ans, je vivais à Amsterdam ; un jour j’ai décidé de prendre le bus hippie qui partait pour l’Inde. Là-bas, je pensais trouver mon maître, quelqu’un capable de dévoiler la réponse à mon aspiration. Savais-je à quoi ressemblerait ce maître ? Savais-je que je reconnaîtrais le maître et l’expérience ? Je savais que mon esprit n’en avait aucune idée, mais je savais aussi que mon cœur le saurait.

Après de nombreux mois de recherche en Inde, j’ai reçu une lettre de ma sœur, qui étudiait la médecine en Australie.

Elle m’a simplement dit : « Si tu veux savoir de quoi il s’agit, tu n’as qu’à trouver Prem Rawat. »

Je lui ai fait entièrement confiance et me suis rendue pieds nus à Haridwar, où j’avais entendu dire qu’il résidait

Une fois sur place, j’ai pu rester, bien que Prem soit déjà parti pour l’Occident, s’embarquant dans son voyage pour répandre la connaissance  de soi dans le monde.

J’ai vécu à Haridwar pendant six semaines, jusqu’à ce qu’on me montre les techniques permettant de tourner ses sens et son attention vers l’intérieur, vers ce qui est déjà là. C’est ce que Prem appelle la  « Connaissance ».

Pour moi, l’expérience que j’ai en pratiquant la Connaissance est comme le gouvernail d’un bateau ; c‘est mon lieu de repos, mon abri contre les dualités de la vie, ma vraie maison qui est toujours avec moi, qui m’accompagne toujours.

Je pratique ces techniques simples depuis 50 ans et mon amour et ma gratitude pour ce cadeau grandissent chaque jour.

Lorsque je plonge profondément dans mon monde intérieur en pratiquant les techniques de la Connaissance, je suis remplie d’un amour doux et enveloppant. En fait, c’est une histoire d’amour avec le Divin qui est en moi ; une histoire d’amour qui peut durer jusqu’à mon dernier souffle.

Le fait de savoir aller à l’intérieur et d’être capable de se laisser bercer par cette expérience sincère m’a enseigné de nombreuses leçons. Je suis maintenant capable de me libérer des prisons mentales qui sont dans mon esprit. J’ai une plus grande capacité à être simple et à aimer sans condition, sans jugement et sans attachement. La pratique de la connaissance m’a donné la capacité d’être pleinement dans le moment présent. Je ne manque plus la beauté de ce qui se déroule sous mes yeux.

À l’intérieur de moi-même, j’ai trouvé la vraie liberté. Tout le reste change. L’énergie intérieure est la seule constante.

Les mots sont vraiment insuffisants pour essayer de décrire les bienfaits de l’expérience personnelle du monde intérieur. Tout ce que je veux et tout ce dont j’ai besoin attend patiemment à l’intérieur que je revienne en moi.

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