Combien d’entre vous pensent qu’il faut faire quelque chose pour avoir la paix ? Quelques-uns ? Plus ? Allez, beaucoup plus ! Car c’est nous les acteurs ! Nous sommes les auteurs.

Si nous voulons cuisiner des salsifis, il faut faire quelque chose, il faut les couper. Ils ne viennent pas ainsi de la plante. Vous devez les cueillir, les couper, les laver, puis les mettre dans la poële. « Faire quelque chose pour obtenir quelque chose ». Excepté pour la paix.

C’est ce que nous avons été si occupés à faire et qui nous a empêchés de ressentir la paix dans notre vie. Et ce qui doit arriver, s’il vous plaît, c’est que la paix émerge. Émerge. Émerge. Pas la créer. Pas la penser. Pas s’asseoir en disant : « Ça y est, je suis en paix ». Et que quelqu’un confirme : « Oui, ça y est, tu es en paix ». N’est-ce pas ce que nous voulons ? Non ! La paix doit être réelle. Pensez-vous que la paix soit une option ?

Si vous pensez que la paix est une option, combien d’entre vous pensent qu’il n’est pas possible de s’asseoir pour ressentir la paix, trop occupés que vous êtes du matin au soir ? Vous devez suivre vos cours, aller à l’école, aller ouvrir votre boutique, vous rendre au boulot, au ministère dont vous dépendez ? Combien pensent : « Je n’ai pas de temps pour la paix » ?p>

Personne ? Les gens disent : « Je n’ai pas le temps ! Je suis trop occupé ! Je suis trop occupé à être malheureux. Je n’ai pas de temps pour le bonheur. » Voilà ce que je peux vous dire : « Voulez-vous reconsidérer les choses ? Il s’agit de votre vie. Révisez vos priorités, ce qui est important pour vous. »

Mais nous nous installons dans la grande illusion, nous pensons que c’est comme ça. Et c’est ce que j’ai dit : « Les choses ne sont pas ce que l’on croit. Elles ne sont pas ce que l’on croit. »