Quelles sont les chances ?

Prem Rawat :

Quelles sont les chances que les composants de cette poussière (hydrogène, oxygène, carbone, calcium, phosphore) réussissent à s’assembler et puissent vous créer ? Quelles sont les chances ? Toute cette poussière s’est assemblée et vous avez été créé. Vous êtes né, vous avez pris votre premier souffle, et vous avez réussi. Et quelles étaient les chances que vous ayez pu naître ?

Donc, d’abord, la possibilité que toute cette poussière s’assemble pour vous créer, et puis votre naissance. Et vous avez pris votre première respiration et vous avez réussi : réussite. Et vous en avez pris une deuxième : réussite. Et vous en avez pris une troisième : réussite. Réussite, réussite et réussite.

Voilà pourquoi il s’agit de votre histoire. Parce que ce souffle va et vient en vous ; voilà pourquoi il s’agit de votre histoire, de votre valeur, de vous-même, de vous vous connaissant. Vous avez une compréhension de votre existence. Pas de celle de quelqu’un d’autre.

Nulle part, nulle part dans aucune écriture aucune, il n’est dit : « Vous devez comprendre les autres. » Pas une seule ! C’est toujours : « Vous avez besoin de vous connaître ! Connais-toi toi-même » et non pas : « Connais tout le monde sur Facebook, Twitter, TikTok ou PikPok » ou autres.

Ce besoin d’impressionner les autres a toujours existé ! Mais ça a aussi été l’origine du déclin des êtres humains ! Ils ont mené des guerres à cause de ça ! Ils voulaient démontrer leur force aux autres ! (Au Colisée, par exemple ?) Tout ça tire son origine de ce que pensent les autres de vous. Ce qui est important, c’est ce que vous pensez, vous, de vous-même.

Que pensent les autres de vous ? Rien ! Pourquoi ? Parce qu’ils sont occupés par leurs propres pensées, ils pensent simplement à ce que vous pensez d’eux. Ils sont occupés ! Ils sont occupés à se demander ce que vous pensez d’eux. Donc, tout le monde fait la même chose.

Tout le monde, les gens sages, et les gens vraiment sages, les gens stupides. Tout le monde passe dans le broyeur ; c’est comme un grand mixeur, comme une bétonneuse qui tourne au ralenti, dans laquelle vous êtes redécomposés en ces six petits éléments dont vous venez. C’est fini.

Pour ne jamais revenir, pas sous cette forme, la forme que vous avez. Peut-être comme une aubergine, comme une tomate, comme un concombre. Qui sait ? Mais pas tel que vous êtes.

La raison principale pour laquelle je suis ici aujourd’hui et qui me fait aller en Europe, c’est vraiment pour vous rappeler que ce que vous avez en vous n’a pas de prix. Laissez-le se manifester dans votre vie. » C’est votre chance, c’est votre occasion. Soyez avec ça, avec cette beauté, avec cette joie qui est en vous.