Votre vie, votre jour

C’est votre vie, votre jour. Vous ne pouvez pas juger votre vie en fonction de ce qui vous arrive, car il va vous arriver de bonnes choses et de mauvaises choses. Et cela va vous rendre très vulnérable.

Votre vie n’est pas faite pour vos rêves. Votre vie n’est pas faite pour votre imagination. Votre vie est faite pour vous et vous devez vivre pour elle, pour le temps qui vous est imparti, pour les possibilités innombrables dues au fait que vous existez.

Que d’explications, de complexités, d’idées, qui toutes vont et viennent ! Elles vont et viennent, c’est dans leur nature. Mais vous, tant que vous êtes en vie, vous êtes constant. Regardez votre corps, il n’est pas constant. Il change, il change tout le temps. Mais vous ne le remarquez pas.

Une des choses que j’aime faire, c’est de la photo en accéléré. Juste pour voir comment les choses bougent – les nuages, à quelle vitesse ils bougent ; comment ils changent, toujours, en permanence. Et tout va si vite.

Mais il ne s’agit pas de ça, il s’agit de notre manière d’appréhender les choses. Comment appréhendez-vous votre existence, votre vie ? Quand de bonnes choses vous arrivent, malheureusement, votre ego enfle : « J’ai fait ci, j’ai fait ça, oh mon Dieu, je…, ta ta ta… »

Et puis, quand il vous arrive de mauvaises choses, vous vous découragez, vous perdez patience et vous vous en voulez pour tout. Ce n’est pas une façon de vivre, comme un yoyo, avec des hauts et des bas, des hauts et des bas, des hauts et des bas.

Trouvez la stabilité, car elle est à l’intérieur de vous. Découvrez-la et accrochez-vous à elle. Accrochez-vous à ce qui est bon en vous. Vivez avec ! Dorlotez-le !

Vous devez prendre une décision : quel cap allez-vous suivre ? C’est la décision que vous devez prendre. Fixez-vous un cap et tenez-le. Votre cap, c’est : « Mes priorités dans la vie sont la joie et la clarté, et je ferai tout pour les développer. »

Pas la tristesse, pas le manque de confiance en soi, pas la culpabilité sur ce que je n’ai même pas fait – et accepter les échecs.

Si vous décidez que vous ne voulez pas suivre cette voie-là, fixez-vous un cap en conséquence. Car une fois que vous l’avez choisi, les décisions seront faciles : « D’accord, maintenant je sais, je prends cette voie. »

« Je prends cette voie. »

– Prem Rawat