En confinement avec Prem – 98e jour

« Avez-vous ressenti le courage ? Il vous donne la force de vous épanouir, de briller, d’être ! » – Prem Rawat

Les émissions quotidiennes de Prem Rawat « En confinement » présentent la façon dont ses interventions et son Programme d’éducation pour la paix aident les gens à trouver la paix en eux. Vous aurez bientôt des détails sur la possibilité de vous joindre à Prem virtuellement pour participer à ce programme.

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Sur l’expérience et les croyances

Sao Paulo, Brésil

Prem Rawat :

Aujourd’hui, vous avez choisi d’être ici pour entendre parler de paix, pour approfondir votre compréhension de ce que signifie être en vie, pour faire un pas de plus. En fait, ce dont je veux vous parler, c’est de ce que nous sommes. « Qui sommes-nous ? Qu’est-ce qu’un être humain ? »

D’une certaine manière, c’est très simple : nous sommes composés de six éléments, oxygène, hydrogène, carbone, calcium, azote et phosphore. C’est ce que vous êtes. D’un point de vue logique, c’est ce que vous percevez. Quand vous regardez une autre personne, c’est ce que vous voyez. Peu importe qui vous regardez, voilà ce que vous voyez !

Mais cette vision est erronée. Quand nous regardons notre mère, nous ne regardons pas seulement le carbone, le calcium, l’oxygène et le reste, nous voyons autre chose. Quand nous regardons notre père, nous ne voyons pas seulement le carbone, le calcium, l’azote, le phosphore, l’hydrogène et l’oxygène. Nous voyons un père.

Lorsque nous voyons quelqu’un que nous aimons, nous ne nous contentons pas de dire : « Voilà ce que tu es. » Nous voyons la personne que nous aimons. Même si, techniquement parlant, c’est de cela que nous sommes faits, ce n’est pas tout. Il y a autre chose.

Un autre aspect est également présent : nos désirs, nos envies. Nous désirons être heureux. Nous avons une incroyable tolérance au bonheur. Nous pouvons absorber deux milliards de tonnes de bonheur chaque jour sans problème. Nous pouvons engloutir tout le bonheur du monde sans aucun problème.

De tous nos rêves, des feuilles de route que nous créons dans notre imaginaire pour atteindre le bonheur, nous dressons de petites cartes : « Si j’ai ceci, si j’ai cela, ceci et cela que je veux, alors je serai heureux. » Telles sont nos feuilles de route vers le bonheur.

Peu importe que vous soyez instruit ou non, que vous ayez un emploi ou que vous n’en ayez pas, chaque jour vous aspirez à être heureux. Vous êtes ainsi fait.

Maintenant, la question devient : « Si c’est ce que vous êtes, si c’est ce à quoi vous aspirez, si c’est ce que vous voulez, pourquoi l’humanité ne réussit-elle pas ? Qu’arrive-t-il ? » Plus nous essayons d’être heureux, plus nous sommes tristes. Plus nous essayons d’être libres, plus nous sommes frustrés.

Parce que nous sommes pris comme un poisson dans un filet, nous sommes pris dans un filet de définitions. Et nous croyons en ces définitions même lorsqu’elles ne fonctionnent pas. Même quand elles ne mènent à rien, nous continuons à y croire. Nous sommes devenus des croyants.

Avez-vous entendu parler de Léonard de Vinci, non ? Vous en avez entendu parler ? Bien. On a trouvé des notes de Léonard de Vinci. Et sur l’une d’elles, en bas de page, il signe : « Disciple de l’expérience, Léonard de Vinci. »

Quand j’ai lu ça, je me suis senti obligé de me demander : « Es-tu un disciple de l’expérience ? Suis-tu ton expérience ou bien suis-tu tes croyances ? » Il y a une grande différence, une énorme différence, parce que dans un cas on dit : « Je vais suivre ce que je sais » et dans l’autre : « Je vais suivre ce qui se présente ! »

Quelles questions posez-vous ? Quelles questions devriez-vous poser ? Vous demandez-vous : « Suis-je béni ? Et si je suis béni, est-ce que je le ressens chaque jour ? Chaque jour ? Suis-je en vie ? Est-ce que je me sens en vie chaque jour ? Ou alors, parmi mes émotions, est-ce que je ressens de la jalousie, de la colère, de la peur, du doute ? »

Si vous ne ressentez pas de jalousie, de peur, de colère et de doute, vous devriez être dans un musée. Vous devriez être empaillé et exposé dans un musée pour témoigner : « Voici une personne qui ne ressent ni colère, ni peur, ni doute, ni désarroi… »

Mais le fait est que, s’il y a la peur en vous, il y a également la liberté. S’il y a la colère en vous, il y a la compassion. S’il y a la confusion en vous, il y a la clarté. S’il y a la douleur en vous, il y a la joie en vous.

En vous ! Comprenez-vous ce que signifie “en vous” ? La plupart des gens entendent ce que je dis, mais cela ne fait pas sens : « En toi ! » Parce que chez la plupart des croyants, cela vient de “là-haut“.

Que provoque la peur ? Que vous fait-elle ? Elle vous détruit, elle peut vous détruire. Qu’amène la confusion ? Elle peut vous détruire, elle peut détruire votre instant, elle peut détruire une journée entière, instantanément.

Ainsi, le ciel est ici. Qu’en pensez-vous ? Le croyez-vous ou le savez-vous ? Savez-vous ou croyez-vous ? Savoir ? Oui ? Non ? Alors, oui ? Oui ! Et savez-vous ? Pas à cause de moi ! Non, non et non ! Je ne suis pas d’accord.

Je suis un miroir. Est-ce que le miroir crée le visage ? Je suis un miroir ! Je ne crée pas votre visage. Vous pouvez connaître le paradis, non pas à cause de moi, mais parce que vous êtes en vie. Si vous n’étiez pas en vie, il pourrait y avoir neuf millions de moi incapables d’aider qui que ce soit.

Parce que c’est vous ! Il y a le divin en vous. Que demander de plus dans une vie que le fait que l’être divin puisse se trouver en vous ? Plus proche que n’importe quel ami, plus proche que votre femme ou votre mari, en vous ? Celui qui vous accompagnera partout où vous irez.

Dans l’endroit le plus sombre, le divin est avec vous. Au sommet de la montagne, le divin vous accompagnera. Dans la confusion, le divin est avec vous. Dans vos ennuis, dans votre douleur, dans chaque émotion que vous considérez comme l’enfer, le divin est avec vous. Fêtez-vous cela ? En êtes-vous reconnaissant, remerciez-vous le divin d’être avec vous ?

Votre ami… Si vous ne vous montrez pas reconnaissant envers votre ami, il ne sera pas votre ami très longtemps. À un moment donné, vous devez lui dire : « Je t’apprécie. Merci d’être mon ami. » Que dites-vous au divin ?

Ce sont les paradoxes sur lesquels nous devrions travailler. Parce que lorsque nous commençons à résoudre ces paradoxes… Savoir, c’est vraiment, vraiment connaître le soi. « Se connaître soi-même ! » Voici une très bonne raison de vous connaître vous-même, parce que c’est ce que vous êtes.

Vous avez un esprit et vous avez un cœur. Vous êtes équilibré. Vous êtes équilibré. Si vous apprenez à utiliser les deux de façon égale, non seulement vous serez en paix mais vous prospérerez dans ce monde.

Seulement la plupart des gens savent n’en utiliser qu’un seul. Le cœur, ils ne le comprennent pas. Je dis « le cœur » et les gens se demandent « Qu’est-ce qu’un cœur ? De quoi parlez-vous ? » Je vais vous dire ce qu’est un cœur.

Le cœur est l’endroit où réside le courage humain. Le cœur est le foyer de votre clarté. Le cœur est le lieu en vous où réside et vit le divin. C’est à partir de votre cœur que vous recherchez la gratitude la plus sincère de votre existence. Le cœur est le lieu où réside l’amour, avec ou sans raison.

Le cœur est le lieu en vous où se trouve la soif d’être comblé. Ce lieu qui contient tout ce qui est bon est appelé « le cœur. » C’est cela un cœur. C’est le courage. Le courage de chercher la clarté en pleine confusion. Quand tout va mal, le courage de dire : « Non. Non. Je veux de la clarté, je veux être comblé. »

Avez-vous fait l’expérience de ce courage ? Avez-vous ressenti ce courage ? Avez-vous compris ce courage ? C’est le pouvoir que vous avez, votre pouvoir ! Celui de vous épanouir dans ce monde, de vous épanouir ! De briller ! D’être !