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“IMBIZO” – Une rencontre importante

Marcia Newman, rédactrice pour premrawat.com, interviewe Paul Bloomfield, (communications et relations publiques mondiales pour Prem Rawat), et Lumka Ngxoli, (liaison médias et promotion du Programme d’éducation pour la paix en Afrique du Sud).

Cette interview a eu lieu le 3 mai 2021 par Zoom.

premrawat.com : Ravie de vous retrouver tous les deux au Cap. Pas de doute, vous étiez bien occupés ces derniers temps : la tournée d'avril 2021 en Afrique du Sud comprenait 19 escales, avec 11 interviews, 3 événements et 5 réunions.

Lumka Nxgoli : L’axe de la tournée récente d'Afrique du Sud avec Prem Rawat était l’« Imbizo », un mot Nguni qui veut dire : une rencontre intime sur un sujet important. C’est étonnant d’aider à conceptualiser quelque chose puis de le voir se réaliser d’une façon tout à fait nouvelle.

Lumka Nxgoli : C'était presqu’irréel d’être témoin d'une telle transformation dans la vie des personnes. Il y a eu des moments magiques en ce qui concerne le processus de guérison qui est nécessaire ici, en Afrique du Sud. Les émotions étaient à fleur de peau et beaucoup de personnes ont partagé leur peine et leur histoire avec Prem, de façon très intime. À cause des protocoles de sécurité contre la Covid-19 en place, ces rencontres ne comprenaient pas plus de 50 personnes.

Lumka Nxgoli : La première rencontre s'est faite avec les nouveaux facilitateurs du Programme d'éducation pour la paix (PEP), des jeunes pleins de dynamisme qui viennent de communautés très pauvres des alentours. Ils veulent apporter un changement positif autour d’eux. Ce sont des jeunes étonnants qui travaillent avec des O.N.G. (organisations non-gouvernementales) qui ont l’idéal d'aider les autres et d’investir dans leurs communautés.

Lumka Nxgoli : La deuxième rencontre intitulée « Les Combattants de la paix », était ouverte aux personnes qui apprécient le message de Prem depuis des années, et aux animateurs du PEP. Nous ne serions pas là où nous en sommes, sans ces gens qui partagent le message de paix de Prem en Afrique du Sud, depuis des années. Un grand merci à tous ceux qui ont bâti la fondation sur laquelle nous continuons à construire !

Lumka Nxgoli : Le dernier événement réunissait plusieurs partenaires stratégiques clés, y compris des dignitaires de différents secteurs, notamment du gouvernement, des médias, de l'enseignement et des ONG ainsi que des personnes influentes, qui entendaient le message de paix de Prem pour la première fois. Nous étions très heureux d’assister après l'événement, à la signature du Mémorandum d’accord entre la Fondation Prem Rawat (TPRF) et le Département des services correctionnels sud-africains !

premrawat.com : Pouvez-vous en dire plus sur la signature du Mémorandum ?

Paul Bloomfield :  Oui, ce Mémorandum d'accord rend officiel le partenariat avec le Programme d'éducation pour la paix (PEP) de TPRF, dont les effets bénéfiques sur les détenus sont connus depuis des années. Au centre pénitentiaire de Zonderwater, à Cullinan en Afrique du Sud, plus de 1000 détenus ont déjà bénéficié du PEP. La signature du Mémorandum confirme l’autorisation du Programme dans tout le système pénitentiaire sud-africain. C'est un des 12 programmes approuvés officiellement par le gouvernement sud-africain. tprf.org/new-agreement-expands-peace-education-program-in-south-africa/

Lumka Nxgoli : En ce qui concerne les médias, Prem Rawat travaille avec le haut de gamme et les plates-formes les plus importantes d’Afrique du Sud. Pendant cette tournée, Prem a été interviewé par quelques journalistes de premier ordre, très « musclés ». J'avoue que j'étais nerveuse et que je ne savais pas si j'aurais encore mon boulot après cela. Il s’est avéré qu’une journaliste-enquêtrice très sérieuse a déclaré que l'entretien avec Prem Rawat l'avait touchée très positivement à un niveau personnel. Elle a aussi avoué que c'était l'une des meilleures interviews qu'elle n’ait jamais faites. Journalist Audio-April 2021

Lumka Nxgoli : Malgré les bouleversements politiques continus, Prem Rawat vient régulièrement en Afrique du Sud. Il a eu droit à tout, pourtant il continue à délivrer son message de paix sur les chaînes de télévision et de radio nationales, en dépit des agitations. J’ai tellement appris de Prem et avec l’aide de Paul.

Paul Bloomfield : Merci Lumka. Depuis notre première rencontre en 2014, vous nous avez aidés à faire un vrai bond en avant. En ce qui me concerne, les interviews à la radio en sont la démonstration la plus spectaculaire. Prem n’avait pas donné d’interviews sur de grandes stations auparavant et il était très sceptique. Avec l’aide de Lumka, Prem a été invité à la station de radio FM Jacaranda à Joburg (Johannesburg) pour leur Breakfast Show (Émission du petit-déjeuner). C’est la plus grande station de radio indépendante d’Afrique du Sud. tprf.org/video-jacaranda-fm-interviews-prem-rawat-in-south-africa/

Paul Bloomfield :  Nous nous sommes tous levés à 5h du matin pour y aller. Je me disais que ça n’allait pas bien se passer. Quand nous sommes arrivés à la station de radio, on a demandé à Prem d’enregistrer un segment d’une minute sur son message. Ça l’a mis au pied du mur, mais il a été incroyable. De là, toute l’émission a continué à se dérouler. Normalement, L’émission du petit-déjeuner a un rythme très rapide, avec de nombreux reporters dans la même pièce, pour les nouvelles, les informations routières, la météo, le sport, etc. En plus, ces reporters ne semblaient vraiment pas s’apprécier les uns les autres. Mais au fur et à mesure que Prem parlait, tout s’est ralenti dans le studio. Puis quelque chose s’est passé dont je n’avais pas informé Prem : les auditeurs ont commencé à appeler pour lui parler (en direct). Je ne l’avais pas prévenu, mais je n’avais pas de doute qu’il serait à la hauteur et je n’avais pas tort. Une auditrice pleurait tellement qu’elle a dû garer sa voiture sur le bas-côté. Elle était vraiment touchée par le message de Prem, de même que des millions d’autres auditeurs. Après l’émission, la rencontre s’est prolongée (2 heures et demi en tout) et s’est terminée vers 9h. Comme vous vous en doutez, Lumka, moi et toute l’équipe de tournage avons poussé un gros soupir de soulagement.

Lumka Nxgoli (en riant) : J’en étais encore émue au déjeuner.

Paul Bloomfield : Je suis sorti de la station radio en même temps que Prem. Nous marchions côte à côte et je lui ai demandé : « Avez-vous déjà fait cela avant ? » Il m’a répondu : « J’ai fait des tas d’interviews de ce genre à la radio ». Puis il s’est tourné vers moi, il a souri et il a dit : « Non, je n’ai jamais rien fait de tel ». Après ça, il a donné son accord pour faire une deuxième interview à la radio, organisée par Lumka, le même après-midi, avec plus de 10 millions d’auditeurs. Ce jour-là, il a joint plus de 15 millions de personnes !

Paul Bloomfield : Le jour suivant, alors que je disais bonjour à Prem qui sortait de sa voiture, à Soweto. Il m’a dit : « Paul, ce qui s’est passé hier, c’était historique. »

Lumka Nxgoli : Oui, c’était incroyable de voir ses échanges avec des gens d’âges et de groupes ethniques différents. Radio Jacaranda FM est surtout axée sur une audience blanche, alors que l’audience de Radio SABC a est plutôt composée de noirs. Ces deux groupes ont subi l’apartheid et ont conscience de leur colère. Puis de voir et d’écouter le message de Prem atteindre paisiblement tous ces groupes. De plus le jour suivant, un extrait a été traduit dans des dialectes locaux et il a circulé dans tout le sud de l’Afrique.

Paul Bloomfield :  Depuis que j’ai rencontré Lumka en 2014, le travail qu’elle a fait est absolument incroyable avec tous les entretiens qu’elle a organisés. Ce que Lumka fait très bien, c’est de réunir beaucoup de personnes clefs qu’elle connait dans les médias. En outre, la propre évolution de Prem, sa compréhension du fonctionnement des médias se sont vraiment approfondis en Afrique du Sud. Comme je l’ai dit auparavant, au début, Prem ne pensait pas que la radio pourrait être un outil valable. Il pensait que le monde allait plutôt vers les vidéos, ce qui est compréhensible. Je l’ai convaincu de faire quelques entretiens dans plusieurs stations de radio sud-africaines, avec l’aide de Lumka. Cela a été un facteur de transformation. timelesstoday.tv/wild-wise-women-part-1

premrawat.com : Comme vous le savez déjà tous deux, j’ai une formation de psychologue et j’ai ressenti le besoin de demander à vous parler, vous ce duo iconoclaste qui fait équipe en Afrique du Sud. Pardonnez-moi si vous me trouvez un peu effrontée, mais vous voici, Paul un Britannique, d’un certain âge et de milieu bourgeois qui arrive dans un climat politico-racial tendu, et Lumka, une éloquente jeune femme noire qui enfant, a connu l’apartheid. Vous auriez pu décider de rester avec votre colère et vos idées de revanche. Au lieu de cela, vous avez décidé de collaborer. Je trouve cela incroyable et parfait : que vous vous unissiez afin d’aider à la guérison de tant de personnes. Que pensez-vous de cela ? Et c’est comment… de travailler ensemble ?

Lumka Nxgoli : Paul ?!?!? (elle rit). J’ai l’impression que je t’ai bien souvent stressé.

Paul Bloomfield : C’est une très bonne question. C’est très sympathique que quelqu’un puisse l’observer et le mentionner.

Nous en avons parlé pas mal ces derniers jours. Comme vous l’avez dit, nous sommes un duo tout à fait improbable. Quant à moi, j’ai vu tant de talent et de capacités en Lumka lors des 7 dernières années. Elle est extrêmement créative, avec un cerveau droit capable d’accomplir les choses d’une façon non-conventionnelle. Pour ceux qui préfèrent une démarche plus traditionnelle, il peut être plus difficile de reconnaitre ses qualités réelles. Moi, oui et je pense qu’elle ira loin dans ce monde.

Lumka Nxgoli : Merci Paul. Pour moi, j’ai tant d’amis qui ne sont pas noirs que je finis par oublier que Paul est un homme plus âgé, blanc, britannique, etc… Nous effectuons ce travail avec notre intuition et ce sont nos cœurs qui s’expriment. Ce monde n’a pas été très juste, en particulier envers les femmes de couleur. Mais Paul a constamment créé un espace, non seulement pour moi, mais aussi pour les autres, ce qui nous permet de trouver le meilleur en soi et également de ressentir la validité de nos arguments. Et ça c’est rare, dans un espace organisationnel de corporation. Je n’aurais pas réussi à accomplir la moitié de ce que j’ai fait si Paul n’avait pas cru en moi. Écoutez, je suis une sacrée petite tornade. Dieu merci, tout a bien tourné. Là, je suis en train de partir dans les émotions… Mais vraiment, j’ai beaucoup de chance. Il vit vraiment l’éthique de ce que Prem enseigne.

premrawat.com : C’est très beau d’être témoin de la reconnaissance et l’appréciation que vous avez l’un pour l’autre. Je pense que ce n’est pas par accident que vous avez été amenés à travailler ensemble pour aider à soutenir les efforts de Prem. Une vraie guérison est en train de prendre place en Afrique du Sud.

Paul Bloomfield : Puisque nous parlons de guérison, j’aimerais partager avec vous une anecdote récente et extraordinaire, celle d’une femme de la prison centrale de Johannesburg, qui a envoyé une question à Prem, il y a environ 4 ou 5 ans. Elle demandait : « J’ai tué mes enfants. Y a-t-il de l’espoir pour moi ? » Il raconte cette histoire partout dans le monde, en demandant aux audiences de réagir. La plupart des gens répondent : « Oui, il y de l’espoir ». Alors, j’ai demandé à Prem s’il aimerait lui parler directement, afin de boucler la boucle. Ils ont parlé par Zoom. Elle a raconté son histoire pendant à peu près 35 minutes, durant lesquelles il a écouté en pleurant. Tous ceux qui étaient présents pleuraient. Elle nous a raconté les détails de son histoire sordide ; elle ne voulait plus laisser ses enfants vivre sous l’emprise violente d’un partenaire abusif. Sans rentrer plus dans les détails, peut-être un jour, cette histoire incroyable et leur échange seront rendus publics.

premrawat.com : Après une telle histoire, je n’ai plus de question. Sauf, pour terminer, qu’allez-vous faire maintenant tous les deux ?

Lumka Nxgoli : Après cette dernière tournée, nous avons reçu un appel de la radio SABC, qui aimerait répandre le message de Prem à travers le sud de l’Afrique et même le continent entier. Pour moi, tout ceci a été très enrichissant, D’ailleurs je suis encore en train de me demander : « M…. ! Qu’est-ce qu’il vient de se passer ? » Je retourne à Joburg avec une équipe de tournage. Nous allons faire des interviews et collecter encore plus d’histoires en rapport avec Prem et son message de paix. C’est la magie qui continue à se dérouler ici. Je crois vraiment que la paix est possible parce que je l’ai vu de mes propres yeux. Je l’ai vue prendre place même dans des situations extrêmes. Il est impossible d’écouter ces jeunes ambassadeurs de la Paix et ne pas être inspiré. Alors je me suis surprise à me dire : « Ma fille, arrête tes bêtises et cesse de gémir. » Ce merveilleux parcours, dont je fais partie, et ce que nous y bâtissons me rendent pleine d’espoir.

(Lumka a dû interrompre notre appel mais Paul est resté en ligne)

Paul Bloomfield : Oui, Lumka travaille sur un grand projet en ce moment. Une ouverture importante se présente au niveau des médias nationaux. Lumka est extraordinaire. Parfois elle m’exaspère. Mais il s’agit de voir le potentiel de chacun et de le laisser s’exprimer. J’ai dû apprendre à ne pas toujours appliquer une logique linéaire, afin de ne pas étouffer la créativité.

Paul Bloomfield : Je vais en Grèce bientôt pour travailler avec l’équipe du Programme d’éducation pour la paix (PEP) là-bas et également pour la publication du nouvel ouvrage de Prem : « Apprendre à s’écouter – Comment trouver la paix dans un monde bruyant ».

Puis je rentre chez moi en Angleterre, pour être avec ma famille et je vais travailler à distance. Le grand projet suivant c’est l’Amérique. Nous avons besoin de l’aide de tout le monde pour réussir le lancement du livre. Nous voulons atteindre les gens au-delà notre base de soutien habituelle, parce que c’est un bon livre avec un message fantastique. Il peut aider tellement plus de gens. Et nous espérons que des personnalités très influentes vont également le lire.

Paul Bloomfield : Tous ces voyages semblent merveilleux, mais ça peut tourner au monde des chambres d’hôtels. Parfois il ne me reste que ce travail et moi qui regarde un match de criquet. Durant mon enfance, j’étais le seul blanc dans notre équipe de hockey. Je jouais avec des jeunes Sikhs. Je ne parlais pas Punjabi, pourtant nous étions amis. Grandir à Londres m’a vraiment aidé à définir ma vision du monde.

premrawat.com : Merci encore, Paul ; merci pour qui vous êtes et pour tout ce que vous faites. Heureuse de savoir que vous allez bientôt rentrer chez vous et être avec votre famille. À bientôt.

Après notre entretien, Paul B nous a fait parvenir un lien à un entretien de Prem Rawat avec une station radio d’Afrique du Sud, qui avait eu lieu le matin de Pâques.
Radio 2000 - April 2021

Radio 2000 – Interview, questions & réponses avec Prem Rawat, avril 2021

Prem Rawat : 

Vous êtes plus grands que la somme de tous vos problèmes.
Vous êtes plus grands que ce petit virus.
Vous êtes plus grands que le chômage.
Vous êtes plus grands que toutes les tragédies qui vous entourent.
Notre force est supérieure à la somme de tous nos problèmes.
Souvenez-vous que vous portez en vous quelque chose qui est tellement plus grand et puissant. Tous vos problèmes sont insignifiants comparés à la force qui est en vous.

Radio 2000 – dernière question de l’entretien : Pouvez-vous en faire plus, encore ?

Prem Rawat : Je vais tenter d’en faire autant que possible, car il m’est impossible d’arrêter. Quand on peut donner le sourire aux gens et apporter la paix au cœur qui le mérite vraiment ainsi que la joie aux personnes qui ne l’ont jamais ressenti : c’est un don !